PARIS, 17 mai 2013 (AFP) - Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé des aménagements du calendrier du bac pour que les candidats handicapés bénéficiant d'un temps supplémentaire ne planchent pas plus de huit heures par jour, contrairement à ce qui était prévu pour certains d'entre eux.
"J'imagine que vous avez passé des concours, certains très difficiles", a dit le ministre devant les inspecteurs du secondaire et les recteurs, réunis à la Mutualité à Paris. "Qui a composé 9 heures vingt?". "Et nous, dans notre responsabilité, nous aurions comme unique réponse celle qui m'a été adressée :+ on ne sait pas faire autrement+?""Les enfants en situation de handicap, dès ce bac, ne composeront pas 9 heures vingt", a décidé le ministre, demandant que les élèves ne puissent pas avoir "plus de 8 heures d'épreuves par jour".
Les candidats concernés, dans les filières Economique et sociale (ES) et Sciences et technologie de la gestion (STG), seront contactés par les rectorats et pourront au choix, suivre le calendrier initial, ou bien reporter une des épreuves d'une très longue journée à un autre jour, probablement le samedi 22 juin, a expliqué le ministère à l'AFP.
Certains de ces élèves se préparaient à avoir une journée particulièrement longue lors de la semaine des écrits du bac qui démarre le 17 juin, une situation dénoncée par des syndicats et des associations.
Le jeudi 20 juin, des élèves de la série ES se retrouvaient avec 9 heures vingt d'examen, compte tenu du temps supplémentaire, en enchaînant l'épreuve de sciences économiques le matin et la langue vivante 2 l'après-midi. De même, des candidats handicapés de la série STG se préparaient à affronter une journée d'examen de 8 heures quarante le mardi 18 juin avec l'histoire-géographie le matin et l'épreuve de technologique pratique l'après-midi.
Devraient être concernés "peut-être 2.000 candidats" dans la série ES et "pas beaucoup" dans la série STG, estime le ministère.
Des journées de bac de 9 heures vingt pour des candidats handicapés, "c'est déjà arrivé et cette situation n'a jamais été réglée", a précisé le ministère, évoquant une "politique très volontariste" de M. Peillon.
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