Le 28 juin 2021, le sergent-chef Guillaume est venu à bout du Mont-Blanc. Ce combat-là, il devait le gagner. Pour lui, mais aussi pour tous les autres blessés de guerre. Pour redonner espoir. Une date symbolique en cette journée nationale des blessés de l'armée de terre…
4 500 m en 3 jours
C'est aussi ce jour-là que, cinq ans plus tôt, un IED (engin explosif improvisé) déchiquetait la jambe de ce militaire déployé au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane. Le début d'une longue reconstruction physique, mais surtout mentale... Après une profonde dépression, il a su remonter la pente grâce à son travail et au sport. C'est au cours de ses séances avec la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre que ce projet s'est dessiné. Pour le réaliser, il était accompagné, notamment, par son camarade Thomas, autre blessé de guerre, amputé fémoral, et deux guides de haute-montagne. Outre la date, le défi aussi est symbolique. Ces 4 500 m de dénivelé, avalés en trois jours, font écho aux « montagnes » que ce militaire lyonnais a dû gravir depuis que sa vie a basculé... Une résilience au sommet ?
© Compte Twitter de l'Armée de Terre