Les Jeux paralympiques, débutant le 28 août, rassemblent des athlètes présentant des handicaps physiques, visuels ou psychiques. Pour garantir l'équité sportive, une classification rigoureuse est établie, bien que complexe pour les non-initiés. Voici un guide pour comprendre ces catégories.
Le rôle des lettres : un peu d'anglais à connaître
Les lettres sont omniprésentes dans la classification parasport. Chaque discipline est représentée par une initiale, souvent issue de l'anglais. Par exemple, "S" pour Swimming (natation), "C" pour Cycling (cyclisme), ou encore "GBL" pour Goalball. Certaines lettres peuvent refléter des particularités du sport, comme "WH1" pour les athlètes en fauteuil roulant en badminton ou "H1" à "H5" pour les coureurs en handbike dans les épreuves cyclistes sur route.
Les chiffres : classification par degrés de handicap
Les chiffres indiquent la nature et le degré du handicap. En athlétisme, les catégories vont de 1 à 6, de la déficience visuelle (1) à l'absence d'un membre (6). Le degré de handicap est précisé par un second chiffre : un chiffre plus bas indique un handicap plus fort. Par exemple, en natation, la catégorie S1 représente un handicap physique plus sévère que S10, tandis que S11 à S14 désignent des déficiences visuelles ou intellectuelles.
Les exceptions : sports réservés et classifications spécifiques
Certains sports, comme le Goalball, le Para-Judo et le Cécifoot, sont exclusivement destinés aux athlètes déficients visuels. D'autres disciplines, comme la para-haltérophilie, regroupent plusieurs types de handicaps, à condition que les athlètes puissent utiliser leurs bras. Les sports collectifs, tels que le rugby-fauteuil et le basket-fauteuil, équilibrent les équipes en fonction des handicaps de chaque joueur.
Catégories spécifiques : des termes propres à chaque sport
Chaque sport paralympique peut utiliser sa propre terminologie pour les catégories. Par exemple, en para-équitation, on parle de "grades" de 1 à 5. En tennis-fauteuil, les athlètes sont classés en "Quad" ou "Open", tandis qu'en tir à l'arc, les catégories "Open" et "W1" distinguent les niveaux de handicap.
lve/ll/hpa/smr
© Stocklib Dean Drobot