Ils seront bientôt aussi célèbres que les personnalités qu'ils reçoivent. Les journalistes du Papotin ont ouvert les portes de leur rédaction à Handicap.fr. Nous avons découvert les coulisses de ce journal, vieux de 34 ans, devenu réellement populaire avec sa diffusion sur France Télévisions depuis 2022. Rien qu'en 2023, Les rencontres du Papotin, réalisées par Eric Toledano et Olivier Nakache, ont rassemblé 3,3 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode. Pour tenter de percer les secrets de fabrication de cette émission, nous avons assisté à la réunion de rédaction du mercredi matin, dans les locaux de la Mission bretonne, au sud de Paris. Trois heures d'échanges à bâtons rompus avec, comme maîtres-mots, la liberté de ton et le respect d'autrui.
Prochain invité : Philippe Etchebest
Le nom de l'invité de la prochaine émission y est dévoilé. C'est au tour de Philippe Etchebest de se prêter au jeu des questions-réponses. « C'est la première fois que le Papotin reçoit un chef cuisinier », reconnaît Julien Bancilhon, rédacteur en chef du journal depuis une vingtaine d'années. L'annonce a d'ailleurs fait des heureux parmi les « Papotins » comme on s'appelle ici. « Nos journalistes sont des enfants de la télé. Or Philippe Etchebest fait partie de cette culture du petit écran », ajoute Julien Bancilhon, également psychologue. « Quel est son plat préféré ? », « Gagne-t-il beaucoup de 'pognon' ? », « S'énerve-t-il dans la vraie vie, à l'image de son personnage dans l'émission 'Cauchemar en cuisine' ? ». La rédaction du Papotin ne manque pas d'inspiration face au Meilleur ouvrier de France.
Un chef qui se fait cuisiner
Cinq jours plus tard, rendez-vous à l'Institut du monde arabe, au cœur de la Capitale. Alors que les Papotins se préparent en loges, Philippe Etchebest attend de se « faire cuisiner ». Pendant trois heures, journalistes et invité feront connaissance. Au final, il restera 30 minutes de cet échange. Un condensé de bonne humeur et de spontanéité diffusé sur France 2 le 6 avril 2024 à 20h32 (puis en replay).
© Clotilde Costil