La Belgique accueille de nombreux Français en situation de handicap, raison pour laquelle les gouvernements wallons et français ont signé, en décembre 2011, un accord pour garantir un meilleur accueil et un accompagnement adapté aux ressortissants français handicapés, en « favorisant l'échange d'informations et le transfert des connaissances et bonnes pratiques ». Cet accord-cadre s'appuie sur une Commission mixte paritaire, chargée de suivre l'application des mesures prévues dans l'accord et de proposer d'éventuelles modifications.
Recensement et contrôles communs
La Commission mixte, qui s'était réunie une première fois en 2014, avait permis le lancement du processus d'inspections conjointes et de contrôle des établissements wallons conventionnés et financés par l'Assurance maladie. Pour sa 2e édition, la Commission était l'occasion de faire le point sur la mise en œuvre d'outils de recensement et de contrôle utilisés par les deux gouvernements, et d'envisager des pistes de solution pour la suite. « Nous souhaitons que l'accueil dans une structure wallonne soit un choix et non une solution par défaut. Pour nos ressortissants qui font ce choix, nous devons garantir un accueil de qualité, ce que permet cette coopération entre nos deux gouvernements », a déclaré Ségolène Neuville.
Pour une prise en charge « optimale »
Maxime Prévot, vice-président du gouvernement wallon, s'est quant à lui exprimé sur son engagement en faveur d'une plus grande accessibilité : « J'ai à cœur d'assurer une prise en charge optimale des personnes en situation de handicap, qu'elles soient wallonnes ou françaises ». Selon lui, la coopération entre les deux pays permet d'assurer un meilleur accueil des personnes handicapées, en plus de créer de l'emploi dans le secteur, en Wallonie.
© beverlygdi/Fotolia