Pour certaines familles, la mélodie du bonheur se résume à quelques mots écrits sur une tablette numérique. « Je veux aller à la plage ». Après être resté sans communiquer avec sa famille pendant 17 ans, Duke a commencé à taper ces mots. Un exploit pour ce jeune garçon autiste non verbal, relaté avec beaucoup de délicatesse dans le film Duke, réalisé en 2018 par Thiago Dadalt. « Des études montrent que si nous donnons la meilleure éducation à des enfants présentant un handicap sévère, ils auront plus de chance de devenir productifs, indépendants et de contribuer à la société », explique à la fin du film John McLaughin, directeur de recherches et d'analyses.
Un court-métrage inspiré d'une histoire vraie
Madame Peters, la mère de Duke, a donc eu raison d'insister, contre vents et marées. Surinvestie et au bord du burn-out, elle n'a jamais lâché face aux établissements scolaires, sceptiques sur les capacités cognitives de son fils. Elle était également la seule à y croire dans une famille démissionnaire. Inspirée de faits réels, cette remarquable fiction plonge le spectateur dans la réalité de l'autisme, vécu par les familles. Aujourd'hui, les progrès de Duke sont manifestes, il prend même des cours de surfs à Malibu. Ce court-métrage de seize minutes a été récompensé à plusieurs reprises, notamment par le Grand prix du jury lors de la 5e édition du The extraordinary film festival en 2021 (Lire : Extraordinary festival : rdv mondial du handicap à l'écran).
Il est à retrouver sur Handicap.live, la plateforme 100 % vidéo d'Handicap.fr (Lire : Handicap.fr lance Handicap.live : un site 100 % vidéo!).
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