Creteil,
"Nous avons lancé une expérimentation. Elle concerne un peu plus d'une centaine d'élèves aujourd'hui. Elle est au début de sa mise en application mais déjà les premiers résultats et ce que nous savons, nous font penser qu'il faudra la généraliser", a dit le ministre de l'Education.
"C'est un moyen d'apprendre beaucoup plus facile", a commenté Valérie Trierweiler, compagne du président de la République.
Durant une partie de la matinée, M. Peillon et Mme Trierweiler ont assisté à une démonstration par un enseignant de l'utilisation de tablettes numériques tactiles au bénéfice d'élèves présentant des troubles cognitifs dans le cadre du projet Clis'tab mis en place à l'école Charles-Beuvin de Créteil depuis le 1er octobre.
"C'est plus facile de créer de l'autonomie (pour les élèves, ndlr) avec la tablette", a précisé le professeur des écoles enseignant dans la CLIS, Thomas Mourot, à l'issue d'une petite "dictée Montessori", une activité pédagogique.
Lors de cette visite, Vincent Peillon a rappelé qu'il était "en train de créer un service public du numérique éducatif" qui se traduira notamment par la création au sein du ministère de l'Education nationale d'une direction dédiée.
Interrogée sur sa présence aux côtés du ministre, Valérie Trierweiler a rappelé son engagement associatif en faveur "des enfants en situation de vulnérabilité", notamment via l'Association européenne contre les leucodystrophies (ELA)."Moi j'ai juste attiré l'attention. Le projet existait déjà au ministère.
J'ai juste aidé à donner un petit peu d'impulsion", a-t-elle répondu, rappelant également qu'elle ne disposait pas de "moyens financiers" propres.
Valérie Trierweiler a par ailleurs réfuté tout lien entre sa présence et la future campagne pour les élections municipales du printemps prochain."La campagne, elle est auprès des enfants en situation de vulnérabilité, c'est tout. C'est la seule qui m'intéresse", a-t-elle déclaré.