KATMANDOU,
"Je suis très heureux. Epuisé mais très heureux", a déclaré Marc Kopp, âgé de 55 ans, de l'hôpital de Katmandou où il a été conduit par précaution après son saut, pour vérifier qu'il ne souffrait d'aucune blessure.
Il a sauté en tandem avec un ami, Mario Gervasi, parachutiste de l'extrême.
Les deux hommes se sont élancés de l'hélicoptère à 10.000 mètres, en chute libre sur les 1.000 premiers mètres, puis en parachute ouvert sur 4.500 mètres, avant d'atterrir sur une plate-forme spécialement préparée et située à 4.500 mètres d'altitude.
"J'espère que mon action va servir d' inspiration aux autres personnes qui vivent avec cette maladie. J'espère qu'ils seront nombreux à se lancer comme moi", a-t-il déclaré à l'AFP.
Marc Kopp a reconnu toutefois que la préparation à cet exploit avait été "très douloureuse", et que tout son corps lui faisait mal.
Il utilise généralement un fauteuil roulant mais l'héliport de départ n'était pas atteignable par la route et il lui a fallu y aller à cheval à raison de plusieurs heures par jour, pendant plusieurs jours, ce qui était très pénible, a-t-il souligné.
"Il y a eux de nombreux moments ces derniers jours où j'ai pensé que je ne pourrais pas réaliser mon rêve", a-t-il ajouté. Transporté par hélicoptère à l'hôpital de Katmandou, les médecins lui ont imposé 24 heures de repos.