95 % des jeunes en situation de handicap éprouvent un sentiment de fierté grâce à la pratique d'une activité sportive. Tandis que 83 % ont créé des relations amicales mais aussi constaté un gain de force, leur permettant de développer leur endurance, leur musculature et leur sens de l'espace. Ce sont les conclusions majeures de l'étude financée par la Fondation Covéa, mécène de la Fédération française handisport, début 2023. Elle vise à démontrer l'impact social du dispositif « Parcours jeunes », créé par la FFH pour faciliter l'accès aux activités physiques des jeunes de moins de 21 ans en situation de handicap moteur ou sensoriel. Objectif : progresser dans sa pratique et se sentir mieux dans ses baskets.
« Une mentalité de sportif »
Les effets bénéfiques du sport sont nombreux : envie de se dépasser, amélioration de l'habileté motrice, épanouissement personnel, meilleure estime de soi, affirmation de son identité... Boccia, cécifoot, para athlétisme, basket ou rugby fauteuil... « Ce programme aide les jeunes à prendre conscience qu'il existe des activités physiques adaptées, et que la diversité proposée leur permet d'en essayer plusieurs afin de choisir celle qui leur convient le mieux », précise la FFH. Une fois l'accès facilité, 93 % d'entre eux expriment l'envie de continuer à faire du sport. « Ils acquièrent une mentalité de sportif, se fixent des objectifs et donnent le meilleur d'eux-mêmes pour les atteindre », observe la FFH.
Créer des liens
L'étude démontre également que « Parcours jeunes » leur permet de gagner en autonomie dans leurs déplacements, grâce au renforcement de leurs capacités physiques. Enfin, elle révèle qu'avec le handisport, les relations avec les proches évoluent, grâce à une meilleure compréhension du handicap. « En se rendant compte des capacités du jeune, la famille partage plus de moments autour du sport », détaille la FFH. Pour toutes ces raisons, de nombreux pratiquants estiment que le sport facilite l'acceptation du handicap.