La Seine-Saint-Denis reçoit, le 19 septembre 2024, en héritage les "agitos", symboles des Jeux paralympiques de Paris qui ont orné l'Arc de Triomphe, a annoncé à l'AFP le président du conseil départemental.
Pour Stéphane Troussel, ce choix réalisé "avec l'accord de Paris 2024 et le Comité international olympique (...) n'est pas un hasard". "C'est qu'on a voulu faire de ces Jeux un événement inclusif et populaire et ça a plutôt bien réussi," a confié celui qui est aussi porte-parole du Parti socialiste.
Installés devant le Prisme, hub handisport unique
Pesant une tonne et demi chacun, les trois croissants rouge, bleu et vert, baptisés "agitos" ("je bouge"), ont été décrochés dans la nuit avant d'être déposés à Bobigny, au Prisme, le "pôle de référence inclusif sportif et métropolitain" (PRISME : espace de pratique parasport unique pour Paris 2024). Seul équipement laissé en héritage des Jeux paralympiques de Paris 2024, le Prisme permettra, dès son ouverture cet hiver, des entraînements et compétitions de haut niveau pour les parasportifs. "Ça va être un nouveau hub du handisport unique, puisque le Prisme n'a pas d'équivalent en France", souligne Stéphane Troussel, satisfait que "ces emblèmes viennent compléter l'héritage pour lesquels (il s'est) battu depuis le premier jour".
Trait d'union entre le 93 et les Jeux
Si la capitale française a été le principal théâtre de compétition cet été, la Seine-Saint-Denis a été mise en lumière via le centre aquatique olympique construit face au mythique Stade de France et le département a accueilli quatre épreuves paralympiques dont l'intégralité du paracyclisme sur route. "Plus qu'un souvenir, ces agitos sont un symbole des liens qui unissent la Seine-Saint-Denis et les Jeux et une invitation à faire vivre leurs valeurs et leur héritage", a pour sa part réagi Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux de Paris 2024, dans un communiqué de presse.
Booster la pratique sportive des personnes handicapées
"La question de la pratique sportive des enfants et des adultes en situation de handicap, c'est un des défis qu'au lendemain des Jeux paralympiques la société française doit relever", a souligné Stéphane Troussel.
Quid des anneaux olympiques ?
Plus connus du public, les anneaux olympiques installés sur la tour Eiffel ont un avenir encore incertain : le projet de la maire de Paris de garder ce logo sur le monument jusqu'aux Jeux de Los Angeles en 2028, a soulevé de vives critiques chez les défenseurs du patrimoine et les descendants de Gustave Eiffel.
© Twitter Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis