Si la langue des signes est officiellement reconnue par Ottawa, après l'anglais et le français, tout service fédéral devra être assuré à la fois en français, en anglais et en langue des signes québécoise (LSQ), ou en version américaine (ASL). « Je tiens vraiment à m'assurer que cette culture, cette langue soit protégée dans une certaine mesure », a affirmé, le 1er décembre 2016, Carla Qualtrough, ministre des sports et des personnes handicapées. Elle dit vouloir « se pencher sur les obstacles à l'inclusion des Canadiens ayant un handicap ou une limitation d'activité ».
Une prochaine loi accessibilité
La langue des signes est déjà désignée comme langue officielle en Nouvelle-Zélande, en Écosse, en Finlande ainsi qu'en Suède. Dans une note adressée à Mrs Qualtrough, en vertu de la loi sur l'accès à l'information, il est souligné que cette langue « était interdite dans les salles de classe » il n'y a encore pas si longtemps.
Des consultations sont en cours autour de l'éventuelle application d'une loi fédérale sur l'accessibilité, qu'Ottawa cherche à adopter d'ici fin 2017.
© Pixabay / Wikimédia