Une « avancée majeure » dans la prise en charge des patients atteints d'une affection de longue durée (ALD), se félicite l'Ordre national des infirmiers (ONI) à la suite de la publication au Journal officiel du décret n° 2024-620 du 27 juin 2024, relatif à la désignation d'un « infirmier référent ». Un texte particulièrement attendu. En effet, la loi du 27 décembre 2023 a créé ce statut mais les modalités de désignation et d'exercice étaient toujours en attente.
Infirmier référent, c'est qui ?
Les patients de plus de 16 ans souffrant d'une maladie de longue durée (et eux uniquement) nécessitant des soins infirmiers vont donc pouvoir déclarer à leur organisme gestionnaire de régime de base d'Assurance maladie le nom de l'infirmier référent choisi (comme cela est déjà le cas pour les médecins référents ou traitant), dont ils pourront changer le nom à tout moment, précise le texte. Avec un rôle clé dans le parcours de santé, il a pour mission de « mieux coordonner les soins avec l'ensemble des professionnels de santé intervenants ». Ainsi, en lien avec le médecin traitant, le pharmacien ou la sage-femme, il veille à l'efficacité et la qualité des soins dispensés.
Et pour les mineurs ?
Lorsque l'assuré est mineur, la déclaration est réalisée avec l'accord d'au moins un des deux parents ou du titulaire de l'autorité parentale. Plusieurs infirmiers exerçant au sein d'un cabinet situé dans les mêmes locaux ou d'un même centre de santé peuvent être conjointement désignés infirmiers référents.
Pour Sylvaine Mazière-Tauran, présidente de l'ONI : « La publication de ce décret marque une nouvelle étape dans l'accessibilité aux soins des patients en ALD et dans le renforcement et la reconnaissance du rôle des infirmiers dans le parcours de soins ».
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