Ils s'appellent Noah Lyles, Albert Einstein, Steven Spielberg ou encore Johnny Hallyday. Leur point commun ? La réussite ? La richesse ? La célébrité ? Oui mais pas que. La dyslexie a aussi entravé leur parcours. A l'occasion de la Journée nationale des dys, organisée par la fédération française éponyme le 5 octobre 2024, gros plan sur ce trouble de l'apprentissage, lié à un dysfonctionnement du cerveau, d'origine génétique.
Entre 6 et 8 % de Français concernés
Les troubles dys concernent entre 6 et 8 % de Français, et entre 4 et 5 % exclusivement pour la dyslexie. Elle se traduit notamment par des difficultés à identifier les mots, à lire sans erreur et de manière fluide, à découper les mots dans une phrase, à comprendre des textes mais aussi par une écriture lente et difficile, parfois illisible, de nombreuses fautes d'orthographe…
Des parcours brillants avec un handicap invisible
Qu'ils soient sportif, scientifique, réalisateur ou chanteur, ces quatre prodiges sont parvenus à dépasser leurs difficultés, notamment scolaires, pour s'imposer dans leur domaine de prédilection. Récemment, le sprinteur américain Noah Lyles, champion du 100 mètres aux Jeux de Paris 2024, a déclaré : « Je souffre d'asthme, d'allergies, de dyslexie, de troubles de l'attention, d'anxiété et de dépression. Mais je peux vous dire que ce que vous avez ne définit pas ce que vous pouvez devenir. Pourquoi pas vous ! ».
Diagnostic tardif
Parleur tardif, Einstein présentait également des difficultés à l'écrit et dans l'apprentissage des langues. Johnny Hallyday n'a jamais caché son malaise à l'oral, en témoigne le désormais culte « Zazie » pour parler de Zidane lors d'un journal télévisé au début des années 2000. Enfin, Spielberg n'a été diagnostiqué qu'à l'âge de 60 ans, après des années d'errance. « C'était la dernière pièce du puzzle d'un grand mystère que j'ai gardé pour moi », a déclaré la star d'Hollywood.
© Montage photo Canva