Valérie, 56 ans, amputée : 2310 marches à la force des bras

Le 19 mai 2021, à 56 ans, Valérie Hirschfield, amputée, va se lancer à l'assaut de celle qu'on appelle la Tour Eiffel seynoise. 2 310 marches sur une jambe, à la force de ses bras. Objectif ? Récolter des fonds pour les enfants malades.

• Par
Illustration article Valérie, 56 ans, amputée : 2310 marches à la force des bras

En mars 2019, elle s'attaquait aux 1 665 marches de la Tour Eiffel. Avec d'autres athlètes, tous valides… Cette fois-ci, Valérie Hirschfield, 56 ans, amputée de la jambe gauche il y a quinze ans, tente l'aventure en solo. Venir à bout des marches du Pont Levant de La-Seyne-sur-Mer (Var). Ce pont basculant, monument emblématique édifié en 1916 dans le port, permet aux touristes d'admirer la vue sur « sa » ville à 40 mètres de hauteur. 231 marches ! Que Valérie grimpera dix fois, soit 2 310.

D'autres défis

310 de plus que son plus haut défi, les 1 000 marches de la Tour Montparnasse que cette spécialiste en courses d'escaliers avait gravie deux fois à la suite. D'autres « fantaisies » à son actif : la tour First de La Défense, avant de prendre le départ, quelques heures plus tard, des 22 km de la No finish line de Paris, une course caritative. Ou encore 220 kilomètres en stand-up paddle sur les canaux de Hollande. Rien n'arrête cette sportive surmotivée. Tout ça pour la bonne cause puisque ses tentatives ont pour objectif de collecter des fonds pour la fondation de l'Institut Gustave Roussy (94) en faveur de la recherche sur les cancers pédiatriques. 1 euro par marche, soit 2 310. « Au minimum, bien sûr. Cette cause me donne l'énergie dont j'ai besoin », encourage-t-elle.

A la force des bras

Même si Valérie est équipée d'une prothèse, elle relève ses défis sur une jambe, avec des cannes, à la seule force de ses bras. Pour le Pont Levant, elle fera néanmoins deux aller-retours avec sa prothèse, « un clin d'œil pour rendre hommage à son prothésiste ». Depuis son accident, elle maintient sa forme via de nombreuses disciplines : planche à voile, paddle, flyboard, tennis en fauteuil et parfois debout... Et en temps de Covid, quelle cadence ? « Je ne m'entraîne jamais en montant des escaliers mais je maintiens ma forme via d'autres activités au quotidien ». Durant les trois semaines qui ont précédé, elle a cessé d'utiliser sa prothèse pour permettre à ses bras de se remuscler. Top départ le 19 mai à 8h30. Il lui faudra 2h30 pour parvenir au sommet. Un défi et un mental… d'acier !

Partager sur :
  • LinkedIn
  • Twitter
  • Facebook
"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par Handicap.fr. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, sans accord. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"
Commentaires0 Réagissez à cet article

Thèmes :

Handicap.fr vous suggère aussi...
0 commentaire

Rappel :

  • Merci de bien vouloir éviter les messages diffamatoires, insultants, tendancieux...
  • Pour les questions personnelles générales, prenez contact avec nos assistants
  • Avant d'être affiché, votre message devra être validé via un mail que vous recevrez.