Amélie les bains
[B1]Amélie les Bains, ville pilote...
ou lorsqu'une promesse électorale devient réalité ![E1]
Ville thermale et de plein air, située dans un écrin de verdure et privilégiée par le climat du grand sud, à seulement quelques kilomètres de la frontière espagnole, en Catalogne du Nord, Amélie les Bains est «la ville» qui se devait de travailler à l'intégration du handicap et du handicapé dans la vie quotidienne. Elle l'a fait !
Cette jeune municipalité dynamique, en place depuis les dernières élections, avait fait promesse de travailler sur un vrai projet de centre pour déficients visuels et de mettre tout en uvre pour rendre sa ville accessible aux personnes à mobilité réduite comme à l'ensemble des handicapés de quelques sortes qu'ils soient.
Evelyne Ramelet a rencontré Alexandre Raynal, Maire d'Amélie les Bains et Vice Président du Conseil Général des Pyrénées Orientales.
[B2]E.R : Monsieur le Maire, pourquoi avoir choisi le thème du handicap ? et quelle est votre ambition pour la ville dans ce domaine ?[E2]
A.R : En fait, notre projet est parti d'une promesse électorale car notre équipe municipale est particulièrement sensible aux problèmes du handicap de tous types et a souhaité mettre en place un vrai programme d'intégration au sein de la ville. Il fallait commencer par quelque chose et le tourisme qui est, au même titre que le thermalisme, une des vocations économiques de notre ville, a donc été choisi en terme d'image de départ pour l'obtention de l'agrément «ville pilote Tourisme et Handicap» en respect du label du même nom mis en place par les pouvoirs publics en 2001.
[B2]E.R. : Quels sont, en pratique, les premiers travaux réalisés ?[E2]
A.R : D'abord, et pour bien saisir les problèmes dans leur ensemble, nous avons réalisé des études et mis au point un « parcours du combattant » dans notre ville, en accompagnant une personne en fauteuil dans les différents endroits de la ville où tout un chacun se rend chaque jour sans se rendre compte des difficultés à surmonter par des personnes à mobilité réduite. Ceci nous a permis de toucher du doigt un certain nombre d'obstacles et de pouvoir commencer à travailler efficacement sur le sujet sachant, bien sûr, que les modifications de structures ne se font pas en un jour. C'est un travail de sensibilisation d'abord puis d'adaptation qui demandera du temps et de la volonté de la part de l'équipe municipale comme de tous les habitants de notre ville.