88% des familles de personnes handicapées doutent de leur propre intégration sociale
PARIS, 25 nov 2004 (AFP) - Au Par ailleurs, 89% des familles interrogées estiment que les pouvoirs publics ne s'intéressent pas à elles et 36% estiment que le projet de loi "pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté" des personnes handicapées n'aura pas de répercussions importantes.
La moitié (50%) affirment ne pas être suffisamment informées quant au contenu, selon ce sondage de l'institut Ipsos sur un échantillon de 502 familles abonnées au magazine Déclic édité par Handicap international.
"Attendu depuis des années par des milliers de personnes handicapées et leur famille, il semble que le projet de loi ait suscité une certaine déception", estime Handicap international, à l'origine du sondage avec l'Association pour adultes et jeunes handicapés (Apahj).
Censé refondre la grande loi de 1975, le projet de loi prévoit des mesures en matière d'éducation, d'emplois et d'accessibilité, et institue une "prestation de compensation" des coûts du handicap, en fonction du "projet de vie" de la personne.
"Le droit à compensation semble plus clair dans son propos que dans sa mise en oeuvre", a regretté Jean-Marc Boivin de Handicap international.
Le sondage révèle aussi que 65% des familles estiment que l'annonce du handicap de leur enfant a été mal faite. 72% des parents sont inquiets quant à l'avenir de leur enfant handicapé.
Le corps médical est jugé positivement (73% pour le privé, 68% pour l'hôpital, 67% pour les institutions spécialisées).
(Sondage Ipsos par téléphone auprès de 502 foyers représentatifs des abonnés au magazine Déclic édité par Handicap international, sur des quotas de sexe et de régions).
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