Johannesburg, 17 juil 2008 (AFP)
"Si l'on considère les temps (minima olympiques) en individuel, il était évident que cela serait difficile, après neuf semaines seulement de retour sur les pistes", a déclaré Pistorius, cité jeudi par des médias sud-africains, à propos de son 46 sec 25 de Lucerne, en deçà des minima pour les Jeux (45.55).
"Maintenant, c'est à Sascoc (Comité olympique et sportif d'Afrique du Sud) de voir", a déclaré l'athlète de 21 ans qui espère encore pour le relais. "Je sais qu'il y a un ou deux gars qui espèrent intégrer le relais mais qui n'ont pas fait aussi bien que 46.25 cette année. Je verrai à mon retour au pays".
Si Pistorius a tiré un trait sur une sélection en individuelle, son temps à Lucerne, améliorant de 9 centièmes son record personnel de 46.34, refait de lui un postulant au relais sud-africain.
Le Sascoc a annoncé il y a une semaine une première sélection d'athlètes pour Pékin, mais a laissé une porte ouverte jusqu'au 31 juillet pour examiner des performances susceptibles de valoir l'inclusion dans la délégation.
Mais une éventuelle qualification de Pistorius au relais 4X400 à Pékin mettrait la Fédération internationale (IAAF) dans l'embarras: elle a récemment affirmé que ses prothèses en carbone pourraient mettre les autres coureurs en danger, en risquant de provoquer des chutes en peloton.
Pistorius a été autorisé en mai à courir avec les athlètes valides par le Tribunal arbitral du sport, qui a estimé qu'il ne tirait pas avantage de ses prothèses, contrairement à l'avis de l'IAAF.
str/pbl/ale/bm