Les composants de la prothèse de jambe de John McFall pourraient-ils dégager des gaz toxiques dans l'ISS (station spatiale internationale) ? Il y a un an pile, ce sprinteur paralympique britannique était désigné pour rejoindre l'Agence spatiale européenne (ESA), devenant ainsi le premier parastronaute à espérer tutoyer les étoiles (Lire : John McFall devient le premier parastronaute de l'histoire ). Mais, pour espérer mener son projet à bien, l'athlète de 42 ans, amputé d'une jambe à la suite d'un accident de moto, doit soumettre sa prothèse à vérification, selon le média britannique The Telegraph.
En cause ? Des gaz toxiques
Comme toute première dans l'Histoire, certains aspects n'avaient pas été anticipés avant la nomination de McFall. Dans son cas, il semblerait que l'embout de la prothèse est constitué de fibre carbone, elle-même composée d'une mousse fabriquée à partir de polymères. « Ces matériaux continueront à dégager des gaz à un degré ou à un autre. Dans un environnement comme l'ISS, où l'air est constamment recyclé, toute quantité significative de gaz produite à partir d'un matériau sera amplifiée au fil du temps car elle n'est pas filtrée », apprend-on dans le média britannique. Une étude de faisabilité va donc être menée au sein de l'ESA pour évaluer son impact, qui devrait plus globalement permettre de savoir ce qui doit être adapté pour les personnes handicapées dans l'espace. Ses conclusions seront rendues en 2025. John McFall pourra alors savoir s'il peut, oui ou non, participer à une mission spatiale.