"Dans 98% des cas, les demandes d'accompagnement d'élèves en situation de handicap ont été pourvues dans les premiers jours de la rentrée", a déclaré à l'AFP le ministère de l'Education nationale, sans préciser l'évolution de cette proportion à la mi-septembre. Les chiffres définitifs, "consolidés au niveau national, sont attendus dans les prochaines semaines", a-t-on indiqué de même source.
3 280 en attente
Pour cette rentrée 2017, sur plus de 300 000 élèves handicapés scolarisés en milieu ordinaire, quelque 164 000 avaient besoin d'un auxiliaire de vie scolaire (AVS) ou d'un accompagnant d'élèves en situation de handicap (AESH). Ainsi, 160 720 enfants (98%) avaient donc vu leur demande honorée et 3 280 étaient encore en attente, a-t-on appris le 19 septembre 2017 auprès de l'Education nationale.
8 000 AVS de plus qu'en 2016
L'accueil en milieu ordinaire des enfants en situation de handicap est l'une des promesses de campagne du président Emmanuel Macron. Au moment de la rentrée scolaire, la secrétaire d'Etat en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel, avait annoncé que "tous les besoins" pourraient être couverts, mais admis qu'il y avait "des problèmes de recrutement, indéniables". Pour couvrir ces besoins, estimés à 80 000 accompagnants, le gouvernement a budgété 50 000 contrats aidés d'AVS et 30 000 emplois d'AESH, 8 000 de plus qu'à la rentrée 2016.
Rénover la profession
A la différence de la fonction d'AESH, pérenne, le statut d'AVS, en contrat aidé, ne suscite pas les vocations car il est précaire et peu professionnalisé. Un "chantier de rénovation de la professionnalisation des accompagnants" sera débuté à l'automne pour tenter d'"améliorer le dispositif", avait également indiqué Mme Cluzel.