Dans un récent article, nous évoquions le combat que menaient les parents d'Ayana, plongée dans le coma (article en lien ci-dessous). Ils refusaient d'accepter la décision de l'équipe médicale du service de réanimation pédiatrique du CHU d'Angers qui préconisait l'extubation de nourrisson de 7 mois qui présentait, selon eux, « des séquelles neurologiques irréversibles », invoquant une « obstination déraisonnable ».
Refusant de se ranger à cette décision, les parents avaient saisi la justice qui avait sommé de procéder à une nouvelle expertise.
Elle a eu lieu le 21 juin et a confirmé le diagnostic initial, permettant ainsi aux parents de comprendre que la situation était inéluctable. Ayana est plongée dans le coma depuis un mois et demi après avoir été victime d'une fièvre maligne et de convulsions, probablement suite à l'administration de deux vaccins. L'arrêt de l'assistance respiratoire, « décès programmé », devrait être mis en œuvre dans les prochains jours.
Les parents, qui ont tenu à remercier l'implication des équipes médicales, ne comptent néanmoins pas en rester là et ont déposé plainte pour « non-assistance à personne en danger » ; une enquête doit en effet déterminer la responsabilité du Samu qui, prévenu dans la nuit du 5 au 6 mai 2015 de la très forte fièvre de la fillette, avait refusé d'envoyer une ambulance, au motif qu'il ne disposait pas de véhicule. Reste enfin à savoir si les vaccins qui a ont été administrés au nourrisson sont à l'origine de son état.