La comédie douce-amère En tongs au pied de l'Himalaya, portée par l'interprétation d'Audrey Lamy, débarque en salles le 13 novembre 2024, marquant le début d'un parcours en solitaire pour John Wax, coréalisateur de Tout simplement noir avec Jean-Pascal Zadi. Ce film d'1h33 est l'adaptation sur grand écran du seul en scène éponyme de la comédienne Marie-Odile Weiss, mère d'un enfant autiste, dont le titre se comprend comme une métaphore des défis à relever au quotidien.
Les difficultés et les joies face au handicap
"J'y ai vu tous les ingrédients pour faire un bon film", se souvient John Wax, touché par les difficultés, les doutes et les joies de son amie qu'il décide de raconter à travers le regard de Pauline (Audrey Lamy), mère fraîchement célibataire d'Andréa, diagnostiqué d'un trouble du spectre autistique (TSA). A peine entré en grande section de maternelle, le garçon de 6 ans et demi est incarné par le jeune Eden Lopes dans une performance saluée par le réalisateur : "L'enjeu du film, c'était ce petit garçon. Et on a eu beaucoup de chance de tomber sur lui".
Les clichés de la société sur la neuroatypie
Cette dernière année décisive avant l'entrée en CP, dans un système éducatif en manque de moyens face aux handicaps, est illustrée en partie par le personnage stéréotypé de l'institutrice, Jacqueline (Tatiana Goussef), qui porte en elle les clichés de la société sur la neuroatypie.
Un film où l'on pleure et on rit
John Wax, dont on connaissait surtout le potentiel comique et qui relève le pari de lier drame et comédie dans un récit teinté de tendresse. "Je trouve que quand on a pleuré avant, le rire fait encore plus de bien après", souligne le réalisateur, qui a décidé de tirer un trait sur la coréalisation. Déjà penché sur l'écriture de son prochain film, John Wax s'accroche à un principe : "J'écris les films que j'aimerais voir".
© Affiche du film