Contrairement à la situation française, les entreprises du Québec n'ont pas de taux à respecter en matière d'emploi des personnes handicapés. « Nous n'avons pas d'approche coercitive, indique Michael Watkins agent d'information à l'OPHQ (Office des personnes handicapées du Québec). Les travailleurs handicapés sont compétents, le Québec cible la responsabilisation des différents acteurs. »
Afin de faciliter l'accès à l'emploi, le gouvernement a mis en place le Contrat d'intégration au travail. Il permet à l'employeur de recevoir une subvention pour compenser « le manque de productivité de la personne handicapée et les accommodements que requièrent ses limitations fonctionnelles ». « Si une personne est productive à 60 % par rapport à une personne valide, le gouvernement va intervenir pour compléter les 40 % restants », explique Michael Watkins.
La seconde grande mesure du gouvernement québécois est un programme de subventions aux entreprises adaptées, qui offrent des lieux de travail répondant aux besoins des personnes qui éprouvent des difficultés dans un milieu de travail standard.
Pour ceux que l'aventure canadienne tenterait, précisons qu'un handicap peut constituer un obstacle à l'obtention d'un visa. L'office de l'Immigration refuse régulièrement les dossiers susceptibles d'entraîner « un fardeau excessif » pour les services de santé.
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Emploi et handicap au Québec
Le marché du travail québécois, très dynamique, séduit de plus en plus de Français qui tentent l'aventure de l'immigration. Mais quelle place un système, réputé pour sa compétitivité, réserve à ses travailleurs handicapés ?