PS : une commission d'enquête santé mentale et handicap

Les députés PS lancent une commission d'enquête sur la santé mentale et le handicap, estimant que ces deux champs souffrent d'un " abandon des politiques publiques ".

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Des députés en pleine commission d’enquête, placés en rond.

Les députés socialistes vont lancer une commission d'enquête sur « les défaillances de prise en charge de la santé mentale » mais aussi du « handicap », ont-ils annoncé le 17 juin 2025. Le groupe présidé par Boris Vallaud a fait usage de son droit de tirage en conférence des présidents, qui lui permet de lancer une fois par session ordinaire la commission d'enquête de son choix.

Des politiques publiques jugées défaillantes

Les députés du Parti socialiste (PS) « ont naturellement conscience de la distinction entre le champ de la santé mentale et celui du handicap », mais « constatent toutefois le commun état d'abandon des politiques publiques censées répondre à leurs défis respectifs », arguent-ils dans la résolution appuyant leur demande de commission d'enquête.

Une jeunesse particulièrement vulnérable

Ils déplorent une « dégradation de l'état de santé mentale particulièrement forte chez les populations les plus jeunes », et certains troubles « en forte croissance depuis la crise sanitaire du Covid-19 ». Environ « 13 % des jeunes âgés de six à 11 ans présentent un trouble probable de santé mentale », « 21 % des collégiens et 27 % des lycéens déclarent ressentir un sentiment de solitude » et « 24 % des lycéens déclarent des pensées suicidaires au cours des douze derniers mois », poursuivent les députés. Ils dénoncent en parallèle une « grave crise » des moyens et du recrutement au sein du secteur psychiatrique en France.

Accessibilité, inclusion scolaire... de « lourdes insuffisances »

Quant au volet handicap, les députés dénoncent « de lourdes insuffisances en matière d'accessibilité, d'inclusion scolaire, d'emploi des personnes en situation de handicap ou encore de logement adapté ».

Selon le groupe PS, c'est Sébastien Saint-Pasteur, député de Gironde, qui briguera le poste clé de rapporteur de la commission d'enquête. Celle-ci pourra conduire ses travaux pendant une période allant jusqu'à six mois, avant de rendre son rapport en fin d'année.

© Assemblée nationale

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