22 juin 2020, nouvelle étape de déconfinement. Et des « assouplissements », promet le secrétariat d'Etat au Handicap. Il est demandé aux établissements et services médico-sociaux en externats d'accueillir « l'ensemble des enfants pour lesquels les familles souhaitent un retour à temps plein (…) ». La même logique prévaut pour la réouverture des accueils de jour. Quant aux internats, ils doivent « lever les mesures de restriction applicables à la circulation des résidents, ainsi qu'à l'organisation des visites, des sorties et de la vie sociale qui seraient encore en vigueur (sauf exceptions dûment justifiées par la situation de l'établissement) ». Un document recense ces consignes allégées, en vigueur depuis le 24 juin (en lien ci-dessus).
Et cet été ?
Autre point évoqué, les solutions déployées durant l'été. « L'accompagnement à domicile des personnes en situation de handicap, à la suite de la fermeture de nombreux établissements médico-sociaux, a très fortement mobilisé les proches aidants, au risque de créer des situations d'épuisement, explique le secrétariat d'Etat au Handicap. Le confinement a également eu un impact important sur certaines personnes en situation de handicap, qui ont parfois souffert de ruptures de soin ou d'accompagnement. » Ces nouvelles consignes portent donc également sur la continuité des réponses médico-sociales à domicile ou en hébergement, l'accès aux vacances, aux loisirs, aux soins, les solutions de répit…
Multiplier les solutions disponibles
Le cabinet de Sophie Cluzel appelle à une « mobilisation générale de tous les acteurs pour multiplier les solutions disponibles ». Par exemple l'ouverture possible des externats et internats qui ferment habituellement l'été, l'amplification des solutions de répit traditionnelles (accueil en hébergement temporaire en établissement, prestations de relayage à domicile) tout comme le recours à des séjours de droit commun, à des centres de loisirs. Il prône également l'accès des élèves en situation de handicap au dispositif « vacances apprenantes » mis en place par l'Education nationale (article en lien ci-dessous).
L'Etat, à travers les Agences régionales de santé (ARS), mobilise des crédits à hauteur de 150 millions d'euros. La prestation de compensation du handicap (PCH), les aides de la CAF et les chèques vacances de l'ANCV pourront être mobilisés par les familles.