Inscrire la Langue des signes française (LSF) dans la Constitution, c'est l'ambition du Parti radical. Il s'agit, selon lui, d'une « préoccupation majeure en matière d'égalité entre les citoyens ». En France, le décret de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances reconnaît la LSF comme « langue à part entière » dans le code de l'éducation. Mais, pour Laurent Henart, président de ce parti membre de l'UMP, « il faut aller plus loin »...
Hisser le drapeau de la langue des signes
« Cette reconnaissance à l'échelle constitutionnelle participerait au rayonnement et à la créativité du pays et permettrait aussi d'enrichir son identité culturelle », estime-t-il. C'est déjà le cas dans plusieurs pays de l'Union européenne : Finlande, Portugal, Autriche ou encore Hongrie. Virginie Cronier, élue radicale de la ville de Caen et malentendante, précise que la communauté mondiale des langues des signes a depuis peu un drapeau qui la représente. « Ce serait un magnifique message d'égalité et de solidarité si ce drapeau, conçu par un sourd français, était hissé le 23 septembre 2023 (ndlr : Journée internationale des langues des signes) sur toutes les façades des mairies de France », exhorte-t-elle.