Brigitte Macron, en déplacement à Nantes le 27 octobre 2017 avec la secrétaire d'État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a confié à un journaliste de l'AFP être "en train de prendre doucement le périmètre" de son rôle de Première dame. "Quand je serai un peu plus sûre (de son rôle, ndlr), je reviendrai à votre rencontre, mais là, j'ai encore un peu de progrès à faire", a ajouté Brigitte Macron à sa sortie d'un centre de loisirs, où enfants handicapés et valides se côtoient toute l'année. "C'est de cette façon que l'on arrivera à vaincre tous les préjugés (...), à normaliser et à vivre ensemble, c'est ce que mon mari souhaite", a-t-elle déclaré, promettant de faire un compte-rendu détaillé de sa visite nantaise au président. "Je répète tout, très fidèlement."
Un restau très spécial
Après avoir déjeuné dans le centre de Nantes, au restaurant Le Reflet, dont la moitié des employés sont trisomiques, Brigitte Macron s'est rendue au centre d'accueil Loisirs pluriel, au pied des tours d'immeubles du quartier populaire de Beaulieu. Accueillie à sa descente de voiture par Baptiste, un garçon en fauteuil roulant amusé par le ballet des photographes, l'ex-enseignante de français a visité une salle de classe où les enfants confectionnaient un album photos sur le thème des super-héros. "Vous voulez en faire un ?", lui a proposé Nisserine, l'une des animatrices. "Pourquoi pas, je l'offrirai à mon mari", a souri la Première dame. Une petite fille, légèrement apeurée, s'est alors émue de voir autant de monde dans la pièce. "C'est parce que je suis la femme du président de la République", lui a-t-elle chuchoté, accroupie.
A la rencontre des parents
Brigitte Macron et Sophie Cluzel ont ensuite échangé de façon informelle avec plusieurs parents, à l'écart des journalistes. "Elles ont été très attentives à notre situation et très au courant de nos difficultés, nous sommes positivement surpris", ont témoigné Sylvie et Julien Bouju, parents d'une petite fille handicapée de 10 ans, Emmy. La secrétaire d'État aux personnes handicapées a dit échanger "régulièrement" avec Mme Macron sur le handicap. "Nous partageons beaucoup et nous sommes très complémentaires ", a-t-elle ajouté. "Elle a pour rôle de répondre aux Français, qui l'interpellent beaucoup. Donc justement, en mettant en lumière des bonnes pratiques comme celle-là, c'est toute la complémentarité que l'on peut avoir pour changer le regard sur le handicap."
Photo d'illustration générale prise à l'Elysée.