Une première réunion le 1er décembre 2017. À la demande d'Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la santé, et de la secrétaire d'État en charge du handicap, Sophie Cluzel, un groupe de travail national s'est formé autour d'une thématique peu abordée : la qualité de vie au travail dans les établissements recevant des personnes handicapées et âgées. Cette démarche a le mérite de mettre en lumière non seulement les conditions dans lesquelles le personnel est amené à travailler mais également l'impact sur la qualité des soins et la prise en charge des personnes accueillies.
Détecter ce qui fonctionne le mieux
Composé d'administrations centrales, de caisses, d'agences de l'État, de collectivités locales et d'ARS (Agence régionale de santé), ce groupe a été lancé pour « promouvoir et généraliser des démarches de qualité de vie au travail dans les EHPAD et établissements du champ du handicap, sur l'ensemble du territoire, en réfléchissant notamment sur les outils les plus pertinents et en capitalisant sur les expériences inspirantes déjà engagées », déclarent les porteurs du projet dans un communiqué publié le 4 décembre.
Plus de place pour la négociation
Il vise par ailleurs à « mobiliser les branches professionnelles du secteur sur l'approbation de ces démarches notamment par le biais de la formation continue de leurs équipes » et à « favoriser le développement de la négociation professionnelle sur ces thématiques ». Quelle suite y donner ? Le groupe mènera ses travaux, selon les ministres, jusqu'à la fin du premier trimestre 2018. Il aboutira à « la production d'un document partagé sur les enjeux, les outils et leviers ainsi que les initiatives inspirantes visant à améliorer la qualité de vie au travail dans ces établissements ».