Hongrie : un directeur de foyer accusé de torture

En Hongrie, le directeur d'un foyer pour personnes handicapées mentales est mis à pied pour actes de torture. Le gouvernement entend fermer les centres de grande taille hérités de l'ère communiste et faire respecter la convention de l'ONU.

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Le gouvernement hongrois a annoncé le 4 mai 2017 la mise à pied du directeur d'un foyer de personnes handicapées du nord de Budapest après la révélation par une ONG de cas de « torture » dans son établissement. « Le gouvernement juge inacceptable ce qui s'est passé dans cette institution » et en a « suspendu le directeur », a indiqué le ministère de la Santé, précisant qu'une enquête approfondie avait été ouverte.

Fermer les foyers de grande taille

Le 3 mai, une ONG internationale de défense des personnes handicapées mentales, MDAC, avait pointé des cas de « torture et de mauvais traitements » sur des pensionnaires de l'institution Tophaz de Göd, près de Budapest, qui compte pas moins de 220 résidents. Le ministère a assuré vouloir accélérer la fermeture des foyers de grande taille, le plus souvent hérités de l'époque communiste. « L'objectif du gouvernement est d'assurer aux résidents handicapés et aux patients de psychiatrie un hébergement dans un cadre plus familial, dans de plus petits foyers », a-t-il été précisé dans un communiqué.

Signataire de la convention de l'ONU

MDAC a demandé au gouvernement hongrois qu'il « garantisse » à des observateurs indépendants « un accès sans entraves à toutes les institutions sociales de soins en Hongrie ». Le pays a signé en 2007 la Convention des Nations unies relative aux droits des handicapés, mais est loin d'en respecter toutes les dispositions, selon cette ONG.

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