L'appel à témoignages lancé par le Défenseur des droits à l'occasion des élections municipales de mars 2014 a montré que les communes étaient « globalement mobilisées » pour permettre aux électeurs handicapés d'aller voter, même si « des problèmes récurrents » persistent, selon un bilan publié le 22 mai.
65 réclamations lors des municipales
Le Défenseur des droits a été saisi de 65 réclamations relatives à l'accessibilité des bureaux de vote, ont indiqué ses services dans un communiqué. Il est intervenu auprès de 51 communes, comptant près de 4 millions d'électeurs. Parmi les personnes qui l'ont saisi, une seule n'a pas pu voter au premier tour des élections municipales, le 23 mars. Pour les autres, les difficultés rencontrées ont rendu l'exercice du vote « fastidieux ». « Les services municipaux étaient globalement sensibilisés à la problématique des personnes handicapées", constate l'institution. Mais elle a relevé « une certaine méconnaissance de la législation applicable et des difficultés concrètes rencontrées par les électeurs ».
Des mairies « bien disposées »
Toutes les mairies contactées se sont montrées disposées à améliorer l'accueil des personnes handicapées et à vérifier l'accessibilité de leurs locaux, et ont exprimé « un réel besoin de formation et de conseil afin de garantir l'accessibilité ». Les réclamations ont fait ressortir « une dizaine de problèmes récurrents », liés à l'inscription sur les listes électorales, aux difficultés d'accès du bureau de vote, au défaut de signalétique ou encore à la faible lisibilité des bulletins.