Il y a ce que l'on voit, et ce que l'on regarde

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[BC][EC]Lors du dernier salon Handica à Lyon, le troisième festival du court métrage Handica Apicil a décerné son Grand Prix et le Prix du Public au film d'animation ' Mon petit frère de la lune' réalisé par Frédéric Philibert. [BC][EC]Le grand public aura-t-il l'occasion de voir ce film un jour ? Je n'en sais rien et me contente de l'espérer. Car dans le vacarme actuel de la surenchère politique et verbale pour la prise en charge sociale et l'intégration des personnes en situation de handicap, ce film est extraordinairement rafraîchissant. [BC][EC]Il nous montre justement à quel point le regard peut tout changer. Il nous éloigne des sentiers battus et de ces récits ou de ces films ou " l'héroïsation " de la différence tient lieu de discours. Bien au contraire, confronté à l'étrangeté, le regard de la sœur nous raconte ce frère bizarre et étonnant. Il nous enseigne cette bienveillante curiosité de l'enfant qui permet à ce frère une existence lumineuse. Bien sûr, cela ne doit pas nous détourner de la conquête de lois et de mesures sociales et administratives primordiales pour la vie quotidienne. Mais dans ce film là, il est question d'essentiel, de l'enjeu et du sens de toutes ces mesures, tout simplement.
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