Patrick Devedjian, député et président du conseil départemental des Hauts-de-Seine (Les Républicains), a fait savoir le 4 janvier 2016 au « Talk » du Figaro qu'il travaillait à une « fusion » de son département avec celui des Yvelines, présidé par Pierre Bédier (LR). L'ancien ministre espère que cette fusion pourra se faire « dans les deux ans qui viennent ». « J'aimerais qu'on aille vite, mais nous allons y aller raisonnablement pour être efficaces », a-t-il dit.
Faire des économies d'échelle
« Le but, c'est de faire des économies financières et d'être plus efficace sur le terrain » et avec M. Bédier, « nous avons la même conception de la politique, nous sommes soucieux des deniers des citoyens », a-t-il ajouté. « Grâce à cette fusion, on pourra faire 10% d'économies, mais surtout on va pouvoir faire face à l'attitude de l'État, qui continue de rabioter totalement les ressources de collectivités territoriales et celles des départements en particulier », a également affirmé M. Devedjian.
Un établissement pour enfants handicapés
Le député des Hauts-de-Seine a expliqué que « sur un certain nombre de maladies orphelines, des enfants handicapés sont traités en Belgique, pas en France, alors que c'est de la compétence des départements ». Selon lui, une fusion des Yvelines et des Hauts-de-Seine devrait permettre la création d'un établissement en région parisienne destiné à l'accueil des enfants handicapés. Les Yvelines et les Hauts-de-Seine, s'ils venaient à être fusionnés, formeraient une entité de trois millions d'habitants. Un seul établissement pour 3 millions de citoyens ?