« Je rêve du jour où l'on acceptera le fait qu'on est toutes et tous différents et que c'est justement ça qui fait qu'on est tous pareils. » A 27 ans, Pauline Leynier voit dans le relai de la flamme un porte-voix considérable. La jeune femme, atteinte de surdité profonde et bilatérale, la brandira le 8 juillet 2024 à Vendôme (Loir-et-Cher).
Investie dans le champ du handicap
Née dans une famille « très sportive », passionnée d'athlétisme, aujourd'hui travailleuse sociale, Pauline est également investie dans le champ du handicap et des « causes féministes ». Elle pratique l'escalade depuis plusieurs années, un sport qui lui a demandé quelques adaptations : « Je dois être plus attentive, notamment quand je redescends d'un mur car je n'entends pas derrière moi ».
Sport et handicap
Inscrite au relai par ses proches, la jeune femme originaire de Tours a d'abord été touchée par le syndrome de l'imposteur avant d'exprimer sa fierté lors de sa sélection : « Je crois qu'on peut assez facilement dire que je suis la moins sportive de toute ma famille et, en même temps, je suis contente de pouvoir montrer que les femmes et les personnes en situation de handicap sont là aussi dans le sport ».
Pour retrouver son interview « on fire », rendez-vous sur Handicap.live. Dix portraits vidéo de porteurs de la flamme olympique en situation de handicap y seront publiés jusqu'au 10 juillet 2024 (JO : des porteurs de flamme handi dans une interview on fire).
© Capture écran Zoom