L'image a fait le tour du monde. Le 26 juillet 2024, trois athlètes paralympiques figuraient parmi les derniers relayeurs de la flamme olympique. Parmi eux, Alexis Hanquinquant et Marie-Amélie Lefur, ont parcouru les quelques mètres avant la grande vasque, avec leur lame de course. Celle qui permettra à de nombreux athlètes des Jeux paralympiques de Paris 2024 de glaner des médailles.
Des lames faites en carbone
Ces prolongements de prothèses de jambe, sont, la plupart du temps, composés de carbone, un matériau souple et robuste. Pour comprendre le processus de conception et de fabrication de ces dispositifs, Handicap.fr a visité l'atelier parisien de la marque allemande Ottobock, leader sur le marché des prothèses.
Hérité de la Première guerre mondiale
La société a été fondée en 1919, à Berlin, sur l'idée d'un orthoprothésiste, Otto Bock pour soigner rapidement et de manière fiable les nombreuses victimes de la Première guerre mondiale. Aujourd'hui, l'entreprise est présente dans 140 pays dans le monde, dont la France avec une quarantaine de centres d'appareillage. Regis Houessinde, orthoprothésiste et manager de l'agence Ottobock Paris, nous a ouvert les portes de son atelier, celui qui prépare et répare les lames de courses qui seront sur la ligne de départ de Paris 2024.
Un « repair center » au village olympique
Ottobock est également présent au sein du village olympique du 28 août au 6 septembre 2024 avec son « repair center » pour apporter une assistance technique aux para sportifs équipés. Notre reportage vidéo est à retrouver sur Handicap.live, et sur les réseaux sociaux de Handicap.fr.
© Clotilde Costil