ESS : un accord pour soutenir aidants et parents salariés

Un accord-cadre signé dans l'économie sociale et solidaire prévoit des mesures pour améliorer les conditions de travail des parents et des salariés aidants, qui accompagnent un proche âgé ou en situation de handicap.

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: Une femme prend les mains d’une femme âgée, assise.

Un accord destiné à faciliter les conditions de travail des personnes aidant un proche en perte d'autonomie, souvent âgé ou handicapé, ainsi que des parents, a été signé, le 8 décembre 2025, entre l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes) et quatre syndicats de salariés (CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC). Cet accord cadre, incitatif et non contraignant pour les entreprises, a pour but « de renforcer la capacité des branches et des entreprises à anticiper, à innover et à se réinventer », pour devenir plus attractives et accompagner « la transition démographique ».

6 millions de femmes aidantes, dont la moitié travaillent

Il encourage les 14 branches professionnelles et les entreprises directement affiliées à l'Udes, qui regroupe plus de 220 000 entreprises et près de 2,4 millions de salariés, à signer des accords « afin de proposer des solutions adaptées à l'égard des salariés aidants ». « L'âge d'entrée moyen des salariés dans l'aidance est de 36 ans. 57 % des aidants sont des femmes. La France compte 6 millions d'aidantes. Plus de la moitié d'entre elles ont une activité professionnelle », selon le texte de l'accord.

Des engagements autour du dialogue social

« Les partenaires sociaux veulent agir en faveur du soutien des salariés aidants dans le cadre du dialogue social, en prenant des mesures en matière de communication et de sensibilisation, d'organisation du travail, et étudier des solutions de protection sociale et d'accompagnement adaptés », affirment les signataires.

Des mesures concrètes pour les parents

Les branches et entreprises sont également invitées à prendre « des mesures concrètes et déterminantes » pour « soutenir les salariés parents » en portant « une attention toute particulière aux familles monoparentales ». Parmi les mesures envisagées, certaines s'adressent en particulier aux parents : « l'abaissement du temps de travail à partir du troisième mois de grossesse sans perte de rémunération ou l'organisation d'un tuilage précédent ou suivant immédiatement la période de remplacement ».

Le télétravail facilité, mais pas comme mode de garde

Les signataires veulent aussi « faciliter l'accès au télétravail étant entendu qu'il ne peut s'agir en aucun cas d'un moyen alternatif de garde d'enfant », mais d'un moyen de « réduire les temps de trajet, facilitant ainsi la garde d'enfant à l'issue des temps scolaires ».

© Africa images

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