Un travail de concertation
L'usager, ou le futur usager, du logement devra d'abord déterminer ses besoins propres en fonction du degré de son handicap, puis rechercher les solutions les mieux adaptées en liaison avec les personnes qui l'aident au quotidien et les professionnels du bâtiment. Le but de cette réflexion collective étant de permettre à la personne en fauteuil d'accéder à toutes les installations de la manière la plus proche de celle d'une personne valide. Permettre à une personne handicapée de profiter de son logement, c'est tout d'abord mettre à sa disposition les meilleures adaptations techniques, et de concevoir, avec elle, l'aménagement de l'espace en tenant compte des contraintes intrinsèque à chaque fauteuil pour le cheminement et l'accès aux équipements.
Les parties communes
Si l'accès ne se fait pas de plain-pied, et qu'une ou plusieurs marches constituent un obstacle infranchissable, il doit exister une rampe d'accès couverte d'un revêtement antidérapant (pente maximum 5%,largeur minimum 90 cm. Attention, les normes applicables aux constructions neuves exigent que la largeur soit portée à 1,20 m de largeur et qu'il existe un palier de repos plat de 1,40 m hors débattement de porte devant l'accès au bâtiment. Si la longueur de la rampe est inférieure à 2 mètres ou si la marche mesure 16 cm, la pente ne pourra être portée à plus de 8%, une aide extérieure devenant nécessaire en cas de pente plus forte. Les portes devront avoir une largeur minimum de 90 cm, dimension permettant un passage aisé des fauteuils. Une attention particulière devra être portée aux poignées souvent mal placées ou trop hautes ainsi qu'au poids de la porte et au réglage de la dureté des ressorts de rappel. L'idéal serait bien sûr de disposer de portes coulissantes, ce qui, convenons-en, est plutôt rare. Attention également aux paillassons, qui sont susceptibles, s'ils dépassent 2 cm d'épaisseur, de devenir des obstacles difficilement franchissables pour une personne en fauteuil. Ils devront donc être, de préférence, encastrés. Pour la même raison, il faudra veiller au réglage précis du seuil de la cabine d'ascenseur. Le boîtes aux lettres doivent être situées à une hauteur comprise entre 40 cm et 110 cm. Cette hauteur constituant aussi le maximum autorisé pour les interrupteurs, interphones et commandes d'ascenseur.
Le logement privatif
Pour qu'il soit agréable d'y vivre l'ouverture des portes doit se faire sans gêne. Il est donc nécessaire de respecter un certaines règles. La plus élémentaire étant le suivante : la somme de la largeur du couloir et de la largeur de la porte doit être supérieure à 2 mètres. Exemple : si la porte mesure 90 cm de large, la largeur du couloir doit être au minimum de 1,10 m, sachant que les dimensions minimales autorisées sont de 80 cm pour les portes et 90 cm pour les couloirs. A propos des portes, il faut se souvenir que, pour accéder à la poignée, il doit y avoir un panneau d'une largeur d'au moins 30 cm, afin de permettre au fauteuil de s'approcher de celle-ci. L'usage de portes coulissantes paraissent être plus aisé, mais encore faut-il qu'elles ne soient pas trop lourdes à manuvrer et qu'elles soient munies de poignées bien disposées. En cas de porte traditionnelle, la présence d'une 2ème poignée, plus centrée que l'autre offre une aide fonctionnelle précieuse à la personne en fauteuil, particulièrement au moment de la fermeture. Pour ce qui concerne les fenêtres et les interrupteurs, il existe aussi des obligations. Ex: les parties basses pleines ne devront pas excéder 60 cm et les poignées devront être placées à une hauteur comprise entre 90 et 120 cm. Le positionnement des interrupteurs et autres commandes électriques est fixé à une hauteur comprise entre 90 et 120 cm. Le positionnement des interrupteurs et des autres commandes électriques est fixé à une hauteur comprise entre 70 et 90 cm.