À l'occasion de la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH) du 13 au 19 novembre 2017, Hanvol, spécialisée dans l'industrie aéronautique et spatiale, se mobilise. Cette association parrainée par la pilote de voltige Dorine Bourneton lance sa campagne de recrutement destinée aux travailleurs en situation de handicap. Jeunes, adultes, en reconversion professionnelle, motivés par les métiers industriels et par une formation en alternance préparant aux métiers de l'industrie aéronautique et spatiale : les candidatures sont ouvertes à tous types de profils, sans limite d'âge.
De nombreux métiers proposés
Pour postuler, rendez-vous sur le site de l'association (en lien ci-dessous). La sélection se fera de novembre 2017 à février 2018 et sera suivie d'une phase de préparation de mars à mai 2018 avant une rentrée en septembre. « Beaucoup de métiers sont proposés, en particulier ceux associés à la production des pièces et équipements aéronautiques, explique Jean-Pierre Ramelet, délégué de l'association. La sélection pour entrer dans le cursus n'est pas un long fleuve tranquille. Ceux qui aboutissent ont démontré une volonté et un savoir être à la hauteur de l'attente des entreprises. »
Des réussites à tout âge
Pour preuve, l'association a choisi de mettre en avant quatre profils de candidats recrutés : Aurélien, 19 ans, Sébastian, 38 ans, Gilles et Vincent, 53 ans. Quatre portraits pour témoigner de la diversité des handicaps et des chemins possibles. Aurélien, par exemple, est dyslexique et dyspraxique. Il a fait appel à Hanvol pour passer son BTS aéronautique au CFA des métiers de l'aérien, en partenariat avec l'entreprise Safran Transmission systèmes, à Colombes (Hauts-de-Seine). « Il n'a pas vécu son enfance et son adolescence comme les autres mais sa vie d'adulte est pleine de promesses », assure l'association.
Rebondir grâce à l'association
Sébastian, qui a dû passer cinq ans dans un centre médico-pédagogique pour sa rééducation, prépare quant à lui un bac professionnel aéronautique à Villaroche (Seine-et-Marne), tandis que Gilles, handicapé par son arthrose et opéré d'une sciatique, a trouvé un poste de monteur-câbleur au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) après trois ans de chômage. Vincent, ancien pilote ayant perdu sa licence suite à un décollement de la rétine, est également passé par Hanvol pour intégrer Dassault qui lui a confié une mission d'un an. Il est devenu instructeur au sol et fonde aujourd'hui une société internationale de « training type rating » (pour entraîner les pilotes). Des parcours inspirants qui devraient donner envie de prendre son Hanvol !
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