"Je monte ma fondation. Le but, c'est que les centres de vacances 'Un p'tit truc en plus' existent", a déclaré le réalisateur Artus à la presse à son arrivée au Sénat, le 8 octobre 2024. Il participait à un débat sur le handicap et son film, neuvième long-métrage le plus vu de l'histoire du cinéma français avec 10,7 millions de spectateurs depuis sa sortie en mai (Film Un p'tit truc en plus : plus gros succès de l'année).
Rassembler jeunes valides et handi
"On est en train de réfléchir. J'aimerais qu'il y ait un mélange. J'aimerais qu'il y ait des jeunes valides avec des jeunes en situation de handicap, parce que je pense que plus on sera mélangés, plus ça deviendra banal", a-t-il poursuivi. "On est déjà en train de chercher les lieux. Après, il va y avoir des travaux (...) J'aimerais que ça aille vite", a-t-il précisé, souhaitant des locaux accessibles et "beaux".
Ne plus faire rimer "médicalisé" et "glauque"
"Je veux qu'il y ait un vrai côté Club Med, hôtel de luxe. (...) Je veux qu'on arrête de faire rimer le médicalisé avec le glauque", poursuit-il. S'exprimant ensuite au Sénat devant notamment la ministre déléguée chargée des Personnes en situation de handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, nommée quelques jours après les autres ministres du gouvernement (Charlotte Parmentier-Lecocq : nouvelle ministre du Handicap), Artus a ironisé : le handicap, "on l'a banalisé puisqu'on oublie même de nommer des ministres à ce poste-là ! Comme quoi, on est sur le bon chemin".
Rire avec les personnes handicapées
Un p'tit truc en plus, premier film de réalisateur d'Artus, revendique de rire avec les personnes handicapées et non à leurs dépens. Une dizaine de comédiens amateurs en situation de handicap y donnent la réplique au casting de professionnels, dont Clovis Cornillac et Artus, qui y incarnent deux petits malfrats cachés au milieu d'une colonie de vacances pour jeunes avec un handicap mental.
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