Du 17 au 23 septembre, l'équipe de France de tennis fauteuil est à Terni (Italie) pour la dernière compétition internationale qui n'aura aucune incidence sur le parcours de sélection des Jeux paralympiques de Tokyo 2020. L'occasion de donner sa chance à la relève ! A cet effet, Alain Febvre, directeur sportif de cette commission, prépare la future génération de champions en offrant la possibilité aux jeunes de s'exprimer sur une rencontre internationale. À ce collectif, s'ajoute la présence de sportifs expérimentés, promesse d'un mélange idéal pour appréhender au mieux ces championnats qui s'annoncent riches en concurrence.
Une montée en puissance avant Tokyo
« Nous entrons dès novembre dans une période de sélection pour les Jeux paralympiques de Tokyo, explique Alain Febvre. Ce parcours sera long, et nos athlètes n'ont pas encore atteint leurs performances optimales. Cette compétition va nous servir de base et de repère pour adopter notre stratégie de performance. » Sur ces championnats du monde, la France ira chercher 9 médailles dont 3 titres. « L'équipe de France est consciente que la concurrence européenne s'est structurée depuis les derniers Jeux de Rio et qu'elle monte progressivement en puissance, poursuit Alain. Malgré cela, nous restons confiants et sommes certains que l'équipe sera au rendez-vous ».
Un peu de fraîcheur
Le groupe se soude, ces profils jeunes apportent un peu de fraîcheur et se préparent pour assurer la continuité de l'escrime de haut niveau en France. C'est l'occasion d'une bonne mise en route pour les primo sélectionnés. Les athlètes ont sérieusement préparé cette échéance, notamment grâce à un stage organisé à Nîmes début septembre. À la suite de ces championnats, on entrera dans la phase de sélection en vue de Tokyo 2020, un long parcours de presque deux ans. Ce chemin sera minutieusement préparé par les entraîneurs nationaux avec une programmation individualisée et tournée vers la performance. « Toute l'équipe de cadres se met en ordre de bataille pour apporter aux athlètes la meilleure préparation possible, poursuit Alain Febvre. Nous portons également un point d'honneur à celle vers Paris 2024 et tenons à former dès maintenant la future génération de champions. »