Depuis le début de la crise sanitaire le mal-être des jeunes, et notamment des adolescents, s'est accru (article en lien ci-dessous). Selon une étude Fondation Ramsay Santé parue en novembre 2020, les 15-25 ans s'accordent massivement pour dire qu'elle a aggravé la fragilité́ mentale de leur génération. La Covid-19 peut être une source de stress, voire de détresse, pour certains élèves. Pour d'autres, le repli sur la cellule familiale a pu renforcer le sentiment d'isolement, réduire les relations sociales ou les exposer à des faits de maltraitance.
Personnels de l'Education nationale en 1ère ligne
« Les personnels de l'Education nationale sont en première ligne pour repérer, orienter et prendre en charge les élèves qui se trouvent dans des situations à risque », remarque le ministère de l'Education nationale dans un communiqué. Pour faire face à cette situation, il annonce le 17 février 2021 la publication d'une circulaire pour permettre d'améliorer le repérage, l'orientation et de la prise en charge des élèves « anxieux, en détresse psychologique ou en danger ». Elle invite les équipes éducatives à « renforcer leur vigilance » et s'accompagne de ressources mises à leur disposition pour mieux repérer et prévenir ces situations.
Nouvelle impulsion à la rentrée des vacances
Dès la rentrée des vacances d'hiver, le gouvernement promet que les écoles, les collèges et les lycées « donneront une nouvelle impulsion à cette stratégie de prévention, qui doit impliquer l'ensemble de la communauté scolaire ». L'information relative à la campagne 119 Allô Enfance en danger sera renforcée www.allo119.gouv.fr/. Les établissements pourront également s'appuyer sur des outils élaborés par des pédopsychiatres de l'hôpital Robert Debré à retrouver sur : www.eduscol.education.fr/2681/crise-sanitaire-accompagnement-psychologique-des-eleves
Un chèque psy
Rappelons que le 15 janvier 2021, le gouvernement annonçait la création d'un « chèque-psy », qui permet aux étudiants de consulter des psychologues en ville, conventionnés, sans avance de frais (article en lien ci-dessous). Selon l'Elysée, il devrait être proposé dès le 1er février 2021. « Lorsqu'un mal-être s'installe, il ne doit y avoir aucun tabou à tirer la sonnette d'alarme », a twitté Emmanuel Macron.