« Je suis convaincu qu'on peut insérer par le travail beaucoup mieux qu'on ne le dit et qu'on ne le fait », a expliqué à l'AFP le député de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle, qui a visité le 10 novembre 2016 la société Ecodair à Paris, à la fois Établissement et service d'aide par le travail (ESAT), Entreprise adaptée (EA) et Entreprise d'insertion (EI). « Je pense que c'est l'un des défis principaux. C'est là où les inégalités et les injustices sont les plus fortes dans notre société », a-t-il poursuivi. Parmi la vingtaine de mesures qu'il propose, une augmentation de 200 euros, étalée sur l'ensemble du quinquennat, de l'AAH qui est aujourd'hui de 808,46 euros maximum pour les personnes ne percevant aucune ressource. « Quand on est en situation de handicap grave, on ne peut pas vivre en-dessous du seuil de pauvreté », a justifié M. Dupont-Aignan.
En matière d'emploi ?
Il propose également d'assurer aux employés qui demandent le statut de travailleur handicapé une formation professionnelle en attendant que ceux-ci obtiennent une réponse pour leur statut. Fin juin 2016, près de 480 000 demandeurs d'emploi en situation de handicap étaient inscrits à Pôle emploi (+2,3% par rapport à juin 2015), soit 8,6% de l'ensemble des demandeurs d'emploi. Dans le reste de ces propositions, l'élu de l'Essonne promet d'augmenter le nombre d'Instituts médico-éducatifs pour les enfants en situation de handicap et de définir un statut protecteur pour les lanceurs d'alertes (professionnels, parents, proches) dénonçant des dysfonctionnements et maltraitances.