Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé le 13 janvier 2022 la mise à disposition de "5 millions de masques FFP2" pour certains enseignants, sur demande, à l'issue d'une réunion avec les syndicats enseignants et après une journée de grève massive des personnels de l'Education nationale.
Des FFP2 pour les AESH
"Nous avons entendu l'attente en matière de masques FFP2. Nous avons rappelé que le Haut conseil de sécurité publique ne préconisait pas spécialement leur développement, mais nous avons souhaité avec le Premier ministre que ce soit possible quand même, notamment pour certains personnels. Je pense aux professeurs en maternelle, qui ont des enfants sans masques face à eux, aux professeurs qui interviennent devant les élèves en situation de handicap, à ceux que nous appelons les AESH (Accompagnants d'élèves en situation de handicap, ndlr)", a indiqué M. Blanquer, après cette réunion au ministère de l'Education nationale avec les syndicats et le Premier ministre Jean Castex. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, y participait en visioconférence car positif au Covid.
3 300 enseignants remplaçants
Le gouvernement a également indiqué que des masques chirurgicaux seraient distribués à partir du début de la semaine prochaine pour les personnels de l'éducation. Concernant les remplacements d'enseignants absents, "j'ai annoncé que nous recruterions 3 300 contractuels de plus, que nous allons avoir recours aux listes complémentaires, c'est-à-dire donc à des personnes qui sont sur des listes de concours et qui rentrent ainsi dans la fonction, notamment à l'école primaire", a-t-il dit, répondant à une demande formulée par les syndicats. "Nous allons aussi recruter ce que l'on appelle des assistants d'éducation (AED, ndlr) et des personnels d'appui éducatif pour les directeurs d'école", a-t-il ajouté.
Evaluations de CP reportées
Enfin, "en matière d'évaluation ou d'examens", les évaluations de "mi CP" qui devaient commencer la semaine prochaine seront "reportées à un délai qui reste à définir", a-t-il dit. Concernant les épreuves de spécialités du bac, qui normalement ont lieu en mars dans le cadre de la nouvelle réforme, "nous devons prendre en compte le fait que le quotidien n'est pas facile actuellement", et "faire une analyse, là encore, avec les organisations représentatives" pour "voir s'il est opportun d'avoir un report de ces épreuves de mars vers le mois de juin", a-t-il dit.