DERNIERE MINUTE DU 31 JUILLET 2022
L'adoption du projet de loi sanitaire signe la fin de l'état d'urgence en France. Le 1er août 2022, passe sanitaire, confinement et couvre-feu ne pourront plus être rétablis sans vote du Parlement. Mais qu'en est-il du masque ? Si la plupart des Français l'ont tombé depuis déjà longtemps dans les lieux publics, cette « obligation » peut demeurer dans certains contextes. « Considérant qu'il constitue un rempart contre la propagation du virus et de ses variants, que les lieux de soins accueillent les publics les plus fragiles ou susceptibles de développer des formes graves de covid-19, il convient de maintenir ouverte la possibilité, pour les responsables de ces établissements et structures, d'imposer le port du masque en leur sein » « pour les personnes d'au moins six ans », fait valoir un arrêté du 30 juillet 2022 (publié au Journal officiel le 31, en lien ci-dessous). Cela concerne, notamment, les établissements de santé, médico-sociaux accueillant des personnes âgées et handicapées, ainsi que les acteurs de l'aide à domicile : « L'employeur d'un professionnel effectuant des interventions au domicile des personnes âgées ou handicapées peut lui imposer cette obligation à l'occasion de ces interventions ». C'est donc désormais à chaque direction de trancher !
ARTICLE INITIAL DU 4 MARS 2022
Les masques tombent ! Le 3 mars 2022, lors du journal télévisé de TF1, le Premier ministre Jean Castex a annoncé la fin de l'obligation du passe vaccinal partout où il s'applique actuellement (restaurants, cinémas, théâtres, salles de classe, etc.) et du port du masque en intérieur à compter du 14 mars 2022... sauf dans les transports en commun, « compte-tenu de la promiscuité » entre les voyageurs, et les établissements de santé et médico-sociaux. C'est plus précisément l'application du passe sanitaire (et non plus vaccinal) qui restera en vigueur dans ces structures car elles accueillent des « personnes particulièrement fragiles ». Les réactions des associations gestionnaires sont attendues...
Hospitalisations en baisse
« La situation s'améliore grâce à nos efforts collectifs et aux mesures que nous avons prises. Les conditions sont donc réunies pour une nouvelle phase d'allégement des mesures », a déclaré Jean Castex, face au nombre décroissant d'hospitalisations et à l'amélioration des indicateurs épidémiologiques. En effet, au total, 24 437 patients Covid étaient hospitalisés le 1er mars, soit 3 129 de moins que la semaine précédente. Parmi eux, 2 408 étaient pris en charge en réanimation soit 434 patients de moins en sept jours.
Une décision qui fait couler beaucoup d'encre
A la suite de cette annonce quelque peu « inattendue », les scènes de liesse se multiplient sur les réseaux sociaux : « Libérés, délivrés », s'exclament de nombreux internautes. « Il était temps ! », se réjouissent les autres. « Tiens, tiens... Et tout ça à quelques semaines de l'élection présidentielle ? », s'interrogent certains. A noter toutefois que l'obligation vaccinale qui s'applique aux soignants sera maintenue après le 14 mars. Par ailleurs, le port du masque reste « recommandé pour les personnes positives et cas contacts à risque, les personnes symptomatiques et les professionnels de santé », a complété Matignon le 3 mars dans un communiqué.