Première réunion le 10 décembre 2020 pour les acteurs de la plateforme Mon parcours handicap ! Objectif ? Echanger sur le programme de travail 2021 et faire des propositions sur les contenus et services à développer prioritairement. Rappelons que cette plateforme lancée dans l'urgence en mai 2020 pour faire face à la crise du Covid a vocation à devenir le site public de référence pour les personnes en situation de handicap et leurs proches. Un point d'entrée unique d'information, d'orientation et de services dans le champ du handicap. Elle offre actuellement une série de contenus généralistes sur les aides et les droits et des contenus spécialisés sur l'emploi et la formation professionnelle. En 2021, elle s'enrichira d'infos sur la scolarisation et la poursuite d'études des élèves et étudiants en situation de handicap. A terme, elle proposera des informations et des services sur l'ensemble du parcours de vie.
Priorité à la co-construction
Pour « garantir des informations et des services fiables, de qualité et actualisés, explique le communiqué, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et la Caisse des dépôts (CDC) élaborent Mon Parcours handicap selon un principe de co-construction ». Le « comité des parties prenantes » rassemble le Secrétariat général du Comité interministériel du handicap, une vingtaine d'associations, des représentants de conseils départementaux, l'association des directeurs de MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées), l'UNCCAS (Union nationale des centres communaux d'action sociale), ainsi que les institutions nationales concernées. « Cette co-construction doit pouvoir se renforcer au sein de cette nouvelle instance associant pleinement les associations et les acteurs de la sphère sociale du handicap », a précisé Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat au Handicap. Ce comité doit se réunir deux fois par an pour échanger sur le programme de travail, débattre des priorités, des contenus et des services à développer. Le site web, qui enregistre 100 000 visiteurs uniques depuis le mois de mai, « a été jugé utile par 92 % de ses utilisateurs », selon le secrétariat d'Etat.