Dans le cadre du soutien à la candidature de Paris aux Jeux olympiques et paralympiques 2024, le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche organise « l'Année de l'Olympisme, de l'école à l'université » durant toute l'année scolaire 2016/2017. L'objectif : promouvoir la pratique sportive chez tous les étudiants et mobiliser la communauté éducative autour des valeurs citoyennes et sportives, notamment en cas de handicap.
Pas de coup de cœur handicap
À cette occasion, un appel à projets a été lancé par le ministère du 14 septembre au 31 décembre 2016 pour récompenser des projets éducatifs et sportifs particulièrement innovants. Des initiatives labellisées « Année de l'Olympisme », partout en France, dont huit concernent la pratique du sport paralympique. Dans un premier temps, chaque comité de pilotage du dispositif Année de l'Olympisme de l'école à l'université a sélectionné trois lauréats parmi les projets labellisés. Au total, 88 lauréats ont reçu des prix allant de 400 à 2 200 euros.
À Bobigny (93) par exemple, des collégiens s'apprêtent à participer à « l'Intégrathlon » en avril 2017 : une « fête du sport pour tous » avec de nombreuses activités de sensibilisation et plus de 50 sports à pratiquer. À Saint-Martin, en Guadeloupe, la Circonscription des Îles du Nord met en place un « Tutorat olympisme et handicap », qui lui vaut de remporter le 2e Prix académique. Aucun de ces huit projets, cependant, n'a reçu le coup de cœur du jury, composé de dix personnes issues du ministère, des fédérations sportives, scolaires et universitaires, et du GIP (Groupement d'intérêt public) Paris 2024.
Quelle sensibilisation ?
Dans le cadre de cet appel à projets, plusieurs événements en lien avec le sport en cas de handicap sont mis en place dans des établissements scolaires. Le 23 janvier 2017, c'est le collège Buffon (Paris 15e) qui organisait une rencontre avec des sportifs de haut niveau, dont un en situation de handicap, autour de la thématique « sensibiliser les élèves au sport à handicap et favoriser la pratique sportive à tous les niveaux ».
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