Une centaine de familles convaincues de l'existence d'un lien entre vaccination et autisme déclarent vouloir assigner quatre laboratoires pharmaceutiques français, américain et anglais devant le tribunal de grande instance de Paris, selon une information publiée le 24 juillet 2017 par Le Parisien. Introduite par l'association Autisme vaccinations, cette action de groupe (article en lien ci-dessous) vise Sanofi, Pfizer, Eli Lilly et GlaxoSmithKline et devrait être menée en septembre.
De 3 à 11 vaccins
Les familles comptent "demander réparation des dommages causés par la vaccination pédiatrique", qu'elles estiment responsable de l'augmentation des cas d'autisme chez les jeunes enfants. Pourtant, cinq études américaines indépendantes menées depuis 1998 n'ont jamais réussi à démontrer ce lien (article en lien ci-dessous). Cette annonce intervient alors que le Premier ministre a promis, lors de son discours de politique générale du 4 juillet, le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires dès 2018 (article en lien ci-dessous).
Menaces de mort ?
C'est la militante d'Europe Ecologie-les Verts Martine Ferguson-André qui a pris la tête de cette bataille. Elle se dit persuadée que l'autisme de son fils, Tom, a été déclenché par les 5 vaccins qu'on lui a injectés à l'âge de 10 mois. A l'époque, le thiomersal avait été retrouvé dans le sang du bébé. "Ce composé contenant du mercure, utilisé comme conservateur, a été retiré par précaution des vaccins en 2000 à la demande des autorités de santé, même si aucun risque n'a pu être validé", précise Le Parisien. Celle qui se définit comme "lanceuse d'alerte" dit avoir reçu "des lettres anonymes de menaces de mort".