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15 septembre : journée faste, libératrice, pour la délégation française qui rafle 7 médailles dont 2 en or. Marie-Amélie Le Fur est toujours en grande forme avec une 3e médaille, sur le 200 m (bronze). La France remonte au 17e rang des nations.

Le joueur de tennis de table Ibrahim Hamadtou peut être aussi rapide et rusé avec sa raquette que son adversaire. Mais si cet Égyptien de 43 ans fait sensation, c'est surtout parce qu'il tient sa raquette entre ses dents.

Daniel Dias remporte sa première médaille d'or à Rio 2016. S'il en décroche huit autres, il deviendra le nageur le plus médaillé de l'histoire des paralympiques. Sans mains et avec une seule jambe, ce Brésilien veut écrire sa légende.

Malvoyants de naissance, les frères Baka ont dépassé le temps record des athlètes olympiques sur le 1500m, dimanche 11 septembre 2016. Les jumeaux algériens brouillent la frontière entre sport olympique et paralympique.

Le nageur Sud-Africain Achmat Hassiem, amputé de la jambe droite à cause d'un requin, vit ses derniers Jeux paralympiques, avant d'entamer une carrière d'avocat. Son objectif ? Défendre les squales à l'échelle internationale.

Le champion apporte une 4e médaille d'or à la délégation française après avoir battu en finale le Polonais Rafal Czuper lors du tournoi de tennis de table, mardi 13 septembre 2016. À Londres, en 2012, il avait décroché le bronze.

Lors d'un match de cécifoot, le meilleur supporteur est celui qui sait se taire. Exercice difficile à Rio, où le Brésil visait un cinquième titre paralympique dimanche 11 septembre 2016 devant des fans habitués à encourager bruyamment leurs joueurs

170 000 spectateurs le samedi 10 septembre pour les Jeux paralympiques de Rio, plus que pour les JO. Avec des prix d'entrée sacrifiés, les organisateurs retrouvent le sourire... Et les athlètes peuvent enfin compter sur la ferveur populaire !

Emmanuelle Assmann, présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF) a une ambition pour les athlètes à Rio : "faire mieux qu'à Londres" pour gagner en visibilité car, pour le handisport, "la seule vitrine c'est les Jeux".

Michaël Jérémiasz, porte-drapeau de l'équipe de France lors des Jeux de Rio, se bat pour rendre le handisport "visible". Il arrêtera ensuite sa carrière dans le tennis fauteuil pro pour se consacrer, entre autres, à ce nouveau challenge.