« Fier. » Lorsqu'on lui demande sa réaction à l'annonce de sa nomination pour porter la flamme olympique, Kevin Piette n'a pas honte de se répéter. Le trentenaire, originaire des Yvelines, a mis une « grosse journée » à se remettre de la nouvelle avant d'afficher son large sourire.
Accidenté en 2012
Nul n'imaginait, il y a douze ans, un tel parcours. En 2012, année des Jeux de Londres, Kevin est victime d'un grave accident de moto qui le rend paraplégique. Il adopte pourtant très vite un esprit combattif, reprend le travail puis le sport dans la foulée. Ce sera le para tennis. Il s'investit également au sein de l'association Comme les autres, présidée par Michaël Jérémiasz, champion de tennis lui aussi en fauteuil roulant.
Un relai en exosquelette ?
Plus récemment, il a rejoint la start-up innovante Wandercraft (2023 : le 1er exosquelette personnel est "made in France), qui conçoit des exosquelettes. C'est d'ailleurs avec ce dispositif technique que Kevin souhaiterait franchir les 200 mètres du relai de la flamme. Aux dernières nouvelles, sa demande n'avait pas encore été acceptée par le Comité d'organisation des jeux (Cojo). Quoiqu'il arrive, il sera l'un des derniers relayeurs français. A trois jours de la cérémonie d'ouverture parisienne, le 26 juillet 2024, il portera la flamme à Poissy, dans les Yvelines.
Neuf portraits vidéo
Pour retrouver son interview « on fire », rendez-vous sur Handicap.live. Neuf portraits vidéo de porteurs de la flamme olympique en situation de handicap y seront publiés jusqu'au 3 juillet 2024 (JO : des porteurs de flamme handi dans une interview on fire).
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