Elle a été l'une des chevilles ouvrières de l'organisation des Jeux de Paris 2024. L'ancienne championne paralympique de natation, Ludivine Munos, était « responsable de l'intégration paralympique » du Comité paralympique et sportif français durant tout l'évènement. Trois mois après la fin des festivités, quel bilan dresse-t-elle de cette grand-messe du sport ? Quel héritage va-t-on inscrire dans la durée ? Réponse dans une interview vidéo exclusive qu'elle a accordée à Handicap.fr.
« Les Jeux les plus inclusifs de l'Histoire »
« Aujourd'hui, on peut le dire, ce sont les Jeux les plus inclusifs de l'Histoire. » Ces mots, avant d'être repris par Ludivine Munos, sont ceux d'Andrew Parsons, président du Comité international paralympique. « Après Londres en 2012, désormais, nous ferons systématiquement référence à Paris 2024 en matière de Jeux paralympiques et d'inclusion », souligne la triple médaillée d'or aux Jeux d'Atlanta, Sydney et Athènes.
Quels succès ?
Elle salue notamment les moyens humains, techniques, d'innovation, les dispositifs d'audiodescription ou encore les tablettes tactiles mis à disposition des spectateurs en situation de handicap. La sportive, également consultante chez France Télévisions, signale également les efforts accordés par la municipalité parisienne à l'accessibilité, avec notamment les 17 quartiers d'accessibilité augmentée, mis en place début juillet 2024 (Paris 2024 : 17 quartiers d'accessibilité augmentée en place).
Et après ?
Il faut maintenant aller « plus loin », selon elle, pour la mise en accessibilité des bâtiments historiques, celle du métro parisien annoncée par Valérie Pécresse (Paris : un pacte pour un métro accessible dans 20 ans?), poursuivre la « diffusion des sports paralympiques » et continuer « à pousser tous les sujets à l'échelon politique », avec la mise à jour de la loi de 2005.
© Clotilde Costil