AccesSourd, c'est le nom d'un tout nouveau collectif qui voit le jour en octobre 2021, réunissant Acceo, Deafi, Elioz et Sourdline, des entreprises spécialistes de l'accessibilité téléphonique depuis près de vingt ans. Objectif ? Apporter son expertise et sa réflexion et faire des propositions, notamment sur un texte emblématique, l'article 105 de la loi pour une République numérique qui prévoit l'obligation de fournir une offre d'accessibilité téléphonique à toute personne sourde, malentendante, aphasique et sourdaveugle. Cela concerne aussi bien les opérateurs de téléphonie, que les services d'accueil téléphoniques du secteur public et, pour le privé, ceux des entreprises dont le chiffre d'affaires est supérieur à 250 millions d'euros.
Peut mieux faire...
Si « l'ensemble des besoins est bien adressé par la loi », le collectif juge toutefois que « cette organisation, efficace dans son principe et stimulant pour la concurrence et donc l'innovation, n'a pas bénéficié d'une étude d'impact adaptée préalablement aux débats parlementaires ». Il a identifié des « points faibles » dans cet article, qui ne « facilitent pas son application pleine et entière ». Etant partie prenante de la concertation lancée par le gouvernement sur ce thème, les associations ainsi rassemblées, qui disent « apprécier » que ce sujet d'importance soit enfin adressé au niveau gouvernemental, comptent faire « des propositions au bénéfice de tous » et entendre davantage une voix désormais commune...