75 000 mineurs et jeunes majeurs sont accueillis par près de 40 000 assistants familiaux en France (chiffres fin 2020). Ils sont des « acteurs essentiels de notre système de protection de l'enfance », qui « constitue la réponse la plus adaptée aux besoins de nombreux enfants placés, tant en termes de sécurité que de stabilité », fait valoir Charlotte Caubel, secrétaire d'Etat en charge de l'Enfance. Or la profession est aujourd'hui confrontée à un « manque d'attractivité et de reconnaissance ». En cinq ans, le nombre total d'agréments d'assistant familial a ainsi diminué de 3 %.
+ 277 euros dès le 1er septembre 2022
Pour répondre à ces difficultés, la loi du 7 février 2022 relative à la protection de l'enfance comprend plusieurs mesures en faveur de l'attractivité de la profession, comme la stabilisation de leur rémunération indépendamment des enfants accueillis mais aussi une revalorisation salariale, en garantissant le SMIC au premier enfant accueilli. Le décret publié le 1er septembre 2022 (en lien ci-dessous) tire les conséquences de cette mesure en prévoyant une augmentation de la rémunération minimale de l'ensemble des assistants familiaux, pouvant aller jusqu'à 277 euros nets de plus par mois. Cette hausse s'applique à celles dues à compter du 1er septembre 2022.
A ne pas confondre avec l'accueillant familial qui héberge des personnes âgées ou handicapées adultes.